Décryptage autour de l’IA, une interview d’Albert Derasse, Vice-President Brussels AI
Nos clients nous demandent parfois de les conseiller sur la fréquence nécessaire de modélisation… nous leur répondons qu’il s’agit de la fréquence à laquelle le modèle doit attribuer un poids aux critères discriminants du comportement client que l’annonceur cherche à anticiper. C’est ce poids qui sera traduit par un score. Vous êtes toujours avec moi ?
Rappelons d’abord que derrière ces scores il y a une intention (parfois encore latente) du consommateur d’adopter un comportement commercial : l’acceptation d’une offre, un (dés)intérêt pour un produit ou une catégorie de produits, un départ de la Société en tant que client ou abonné… Certains profils dégagent donc des scores « hauts », d’autres « bas » en fonction des caractéristiques discriminantes que la Modélisation aura déterminées et pondérées.
Un réponse technique d’abord en deux points
La re-modélisation à une fréquence donnée n’aura d’intérêt et de légitimité que si :
- Les critères explicatifs du modèle sont sujets à changement et observables dans l’intervalle (un comportement de surf, un contact avec l’enseigne…) et si il sont susceptibles d’être pris en compte dans la construction du modèle
- On est en état de vérifier la survenance de l’élément que l’on cherchait à anticiper (l’achat, le départ, …), ce qu’on appelle l’« y » dans le jargon
Il a un intérêt à modéliser régulièrement (pour peu que ces conditions soient remplies) si le Marketeur veut pouvoir asseoir son observation sur des scores frais et s’assurer de la qualité du modèle régulièrement.